vendredi 27 mars 2015

Bonjour , Good day , wilkommen , Buenos dia ,



Euh , chaque jour , vous me lisez...
les années passent , les chagrins aussi , mais le mal reste
intarissables écrits, inguérissable maladie:
 Un bref regard sur la presse ; je compresse et déprime c'est du stress...

 Il faudrait redouter , se méfier, rendez vous compte: c'est le monde entier qui nous épie, nous dénonce, nous évalue comme des produits !
 Que va -t-il advenir de tous ces tweets ,ces sms , ces machins de gamins ratés, gatés.
 Bizard est le monde, d'un coté de pauvres petits enfants assemblent nos smartphones loin d'ici ,
 de l'autre les stroumphs égoïstes dorment  sur leur portable, annonant de curieux borborismes..limités à leurs proches amitiés...
 
c'est le siècle de l'illisibilité du minimum intentionnel
et celui d'une nouvelle organisation de la pensée plus approfondie plus importante..
 et surtout  de nouveaux sens , de nouveaux travaux ,de
nouvelles formes de travail , de la recherche , de la vie , de la science, des sciences , des découvertes , des relectures du temps
 de nouvelles lectures du passé , du développement du futur ...par autant de missions ou nous pouvons nous inscrire à participer dès aujourd'hui ...

vendredi 20 mars 2015

La piste du caravanier

Le désert est immense , on peut s'y perdre
 à la faveur d'une pensée il arrive de reculer de se détourner de revenir ,de tourner en rond
 Aucune borne aucun signal aucun repère ...
Pas besoin d'y aller, nos milliards de neurones font des dunes dans notre tête
 Il n'y a pas de bien , de mieux , de mal , nul ne le sait
 L'instinct , nos sens,  l'intuition balisent nos réactions

L'expédition errante de la vie , ponctuée d'interrogations c'est un voyage dans l'inconnu.
 les pieds fouis dans le sable de la planète , le regard sans perspective identifiable
la bouche sèche , le corps tour à tour brulé gelé fouété de tourments.
Qui a écrit la déambulation biblique ? était ce un exemple ?

Chaque épisode mélange exode, fuite ,espoir ,désespoir
N'y aurait-il que les pleutres pour croire autoritairement a une force personnelle  privilégiée ?
( " tu sais , elle savait , elle ,  ou il a de la force le courage de la  détermination..lui .")
 il ne croit pas aux alouettes , ne voit pas  tout rose comme toi ... no comment ...
 Médiocre Foutaise , vent ,  présomption ... tout pour enfoncer pervertir tout effort!

L'exil en soi , la solitude conduit a l'hébétude l'engourdissement cérébral
mais le for intérieur volontaire demeure inébranlable , on continue de marcher de penser.
Aujourd'hui dénonciations calomnies moqueries , nous ramènent à l'antiquité ...
plus aucune décision ne s'extrait de ce mode d'expression délétère de  brulots négatifs..

 Une mouche glisse, patine, sur nos globes oculaires , incertains mouvements dans le désert ..
 ,on y revient... nous sommes encore là ! mais oui ! c'est sur , évidemment ! bien sur !
 

mercredi 18 mars 2015

lieu tragique / renaissance féerique

Au milieu d'un  tournoi , je ferraille avec mon ordi ...
oubli de mise à jour ...- un texte évocateur précis  disparu il faut réévoquer  le cadre du propos sans donner de fébrilité à l'instant..
GO /
 Dans le tréfond dramatique d'un garage rue Lauriston se déploie une petite rue  en demi-cercle endroit que beaucoup voudraient effacer de leur mémoire et que d'autres ne revivront jamais ...
Là , miliciens et nazis pratiquaient tortures et autres vexations indicibles ..

 Cinquante mètres peu avant , à l'angle perpendiculaire s'ouvre sur un bel hôtel particulier du XIXe. ..
 Nous sommes 70 ans plus tard , le temps joue son oeuvre avec malice et délice ...Dans le théâtre de la vie , le voyage 
amoureux de l'histoire entre en scène ...
Un regard sur le Directoire ,le  1er Empire , 1789 , nous invite à remonter le temps .

De longs couloirs tapissés de velours bleus moelleux,  nous entrainent dans le Directoire..mis en scène de drapés de reps léger ,blanc cassé  rayés de rouge carminé au chevet d'un ample lit moelleux...un grand silence empreint d'amour.. vertigineux couche notre émoi ,la renaissance ne se discute pas ...

samedi 14 mars 2015

Never forget


Il y a des guerres partout
 Les habitants de la planète recommencent sans cesse 
ce qu'hier nous souhaitions arrêter à jamais . 
Je me dis sans pouvoir marcher , me tenir que se passerait -il ?
Aujourd'hui j'ai appelé Christelle , et ai entendu sa voix lasse 
 extrêmement touchée par ce vilain mal que nous craignons tous..
 Une gentille et jolie personne que j'aime beaucoup, 
j'irai la visiter sous peu , cela me tient à coeur .

Manueline souvenance



Fortunée d'images jamais oubliées telles la profusion ornementale
de cordages et  les capricieux  arcs néo-gothiques , je demeure encore
saturée de soleil et de chaleur .

Sur la route des Templiers , le puissant ordre du christ , serpente d'innombrables
sculptures fantastiques protégées par Denis 1er en 1319.
 Ce  jusquà Manuel, nombre de riches constructions se sont installées jusqu'à la Renaissance c'est l'expression la plus originale du génie portugais .

lundi 2 mars 2015

Il est revenu le temps du muguet


Mars c'est le mois du retour, Avril , tout sera en bourgeons ,
 Dégagées les vieilles tiges d'anémones , taillées les ramures de rosiers
coupés les aspics d'hivers  pour revigorer la lavande
 Il faut ramasser les squelettes de l'hiver faire place au vieil ami retrouvé.
non je n'oublierai jamais cette chanson russe que chantait ma maman
chaque fois  pour  l'avènement du printemps.

Ne pas heurter , se taire.



Assumer sa différence sans montrer de tempérance à l'indifférence.  
Dix ans d'errances de souffrances pathologiques et narratives
L'imprévisible  quotidien entre poussées et rémissions
Quand vient le temps de l'après, le sentiment d'exclusion s'érode..
 la brûlure mortifère devient un garant, mieux vaut se taire
 laisser s'exprimer les velléités acides de l'opposé  
S'élever tel le vent qui balaye irrémédiablement le fiel 
et l'ivraie qui nappent la montagne .

Le pouvoir des mots dits demeure sans effacer les traces ,  de ce que le fond voudrait préserver  

Non , je n'ai pas oublié les chansons que nous aimions..
les heures heureuses vécues , tout ce que nous construisions avant que sonne l'heure  du péril en la demeure.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment 
tout doucement sans faire de bruit...