Oublis, par neurones encombrés.

ne plus savoir ce que j'ai appris récemment
insérer un image dans le blog reste inerte
 je ne sais plus , je crains le coup de vent que cela suscite..

BON A FOUTRE AU FEU....

Empoignant le N°14 un authentique Thonet 1859 ..
 une colère  violente faussement contenue passe
d' irrépressibles sentiments en jeu de fond 
révèlent les goûts et les couleurs !!! 

La boule rouge de l'aspi donne le ton 
mais ne  remplit pas d'émotion ...
tant de querelles ignorées peut être pour meubler..
décoller une coutume bien enracinée avec du vinaigre et du sel..

Qui usait de ce fauteuil Autrichien ? comment a-t-il voyagé ?
était-il le témoin d'interrogatoires , de procédures ?
récupéré au nez des collectionneurs pour un prix dérisoire,
soudain très réévalué il marque le prix de l'histoire...

 Sa forme épurée ,fut mise au point par Michael Thonet.
 Aboutissement de plusieurs années d'expérimentation
sur le cintrage des bois massifs, le modèle n° 14 ,
 reste le produit industriel le plus célèbre de tous les temps .
 Cette forme incroyable d'ingéniosité a facilité au XIXe siècle
 pour la première fois au monde la production en grande série.
 Tout comme le procédé du contre plaqué du même auteur, c'est par bain de  la colle bouillante ,et  de  vapeur qu'il fut permis  de cintrer du hêtre massif dans des moules de fonte... en 1849.
 Un siècle avant ma naissance , le rôle prépondérant des précurseurs sonne 
 l' Aube de la modernité et le LA du design !

Le 912ème clap

Formidable je n'écris à personne..sinon à moi même..
Mon "Mécano" physique fonctionne avec une belle et jolie tête
 pas de celles des magazines!! pas dupe des barbaries sociétales ,
inamicales :  c'est le discours de ma méthode .
 Dans mon hors série habituel , je n'enseignais pas , je racontais 
débordais le sujet avec une maitrise artistique très personnelle..
 Disciple à mon insu  de Montaigne : vivre est ma voie
 Il est des jardins ou il n'y a qu'une fleur , vivant de l'air du temps... 
personne ne la cueillera , ne la photographiera  on ne la voit pas.

J'ai l'âme buissonnière , je ne bouges que dans mes pensées..
dans l'invisible imaginaire, c'est une longue marche
policée de caractères, architecturée au gré du chemin.
 Je suis le fil des mots comme le fil de l'eau, 
un itinéraire quelque peu solitaire me direz vous...

Hier, je savais bien glisser sur l'onde , me laisser porter 
en une longue coulée , flotter dans le calme , ouvrir les bras
rouler, m'enrouler sans bruit dans le fluide.

. 

VALI VALO MOTS DITS 20/08/2014

Validation , Valorisation , Avérés histoire d'en dire..

Patineuse d'arts sur pédagogies réussies,
Slalomeuse sur santé perturbée ,
Nageuse Académique palmée ,
Pilote de nouvelles lignes de connaissances ,
Plasticienne de perspectives graphiques appliquées,
Diplômée d'ailleurs reconnue par allégeance
Exploratrice du design mobilier contemporain international
Socio/historienne du textile.
Programmatrice  de création individuelle 
Profileuse de capacités  artistiques
Directrice d'exploitations professionnelles :
 "recherches , mémoires , expositions.."

Comme à un chien

 Devant  ses problèmes  pas d'affabilité,   la discrétion   est une garde
quels sont ces propos  abjectes infects irrespectueux , à qui s'adresse-t-il?

 A quelles relations déplorables réagit il encore ? d'où vient-il ?
Pour solde de tout compte il faut réagir
Cartes sur table , il est impossible de marcher de faire un pas  de répliquer pertinemment ou de partir . 
Les gestes d'attention , le silence peuvent-ils lui faire comprendre ?
 

Entre les pages

Hier , pendant les heures comptées de Poitiers
j'ai rencontré des mots de  vérité , il va me falloir les retrouver..
Dans l'immense canopée   de mes lectures 
il existe une branche secourable sans passer par la case 
de la déraison
Dans un paragraphe rassurant il est   précisé de ne pas  se fier à un attachement au passé.,ne plus se laisser bouleverser.

L'abandon, les rejets vécus ne permettent encore moins d'en  atténuer les responsabilités...
La grande illusion de l'amour partagé  a forgé de lourdes incohérences,
L' inconséquence des rappels de suppression n'apporte  qu'interrogations .
 L'oubli irrespectueux  de mon  handicap physique dénote  un manque dommageable au travers de l'interjection demandée.
 .
Le recours à l'intimidation par des qualificatifs blessants injustes tels( velléités malhonnêtes, mauvaise foi , abus par moyens infondés ,incapacité de réponse )etc etc 
 , portent atteinte à mon intégrité, ne plaident pas positivement 
pour Mr N
Remarques  présentées comme un effet de toge qui déboutent ainsi le fondement d'une révision  
  
En réadaptation , suite à la SEP dont je souffre,
( perte  de moyens de communication, d'expression )
, il m'est difficile maintenant de recourir à toutes  forme de réponse
 face aux allégations déstabilisantes de la plaidoirie adverse.
 

Rien n'a été détruit ...

Protégée , rien ne peut m'effacer , il est possible de dire "il" a détruit sa vie
mais elle revit, elle existe , restera toujours en lui  à tout jamais ..
 La bataille serait terminée il n'y a pas de jeu  , le jardin est très beau  , les nuages s'effilent.dans le bleu du ciel.
j'ouvre les bras en marchant lentement , la respiration ample et ouverte, encore vacillante...

De longues minutes , en suspend s'attardent toujours pour endormirles fugaces souvenirs .
Ce que l'on a  donné nul  ne peut le reprendre, je le pense ..

Chaque instant nous construit ,  laisse des traces  
 les archéologues inscrivent  cela au registre
de la vie . 
Aux commémorations viennent le temps du pardon , de l'oubli. 
Chaque année on essarte on écime on ressème  tout ce qui est bon pour notre territoire.

 A toi d'y voir ...
Bien, hors le flux des sentiments ..saches que tout ce que tu aimais  .. la platine ,l'ampli  , les baffles , une dizaine de 33 , en parfait état ,tout ira vers ton enfant, quand tu voudras  quand elle voudra....je ne peux me déplacer ni t'appeler...
c'est comme tes petits soldats sur le bureau à Aï el Arba ..abandonnés...
voilà ..j'entends ta voix mais celle de mon présent m'importe plus ..
.je t'ai aperçu , le bref signe de ta main , là bas on ne s'est  rien dit .

Douleurs physiques transgénérationnelles

Grand mère savait agissait elle connaissait la veulerie du monde ses tracasseries ses mensonges
Son travail chez V.Dongen lui avait enseigné l'éventail des cupidités des dénonciations de son époque.
La libération venue , il fallait protéger la vie future de ses petits enfants
l'Eglise Notre dame fut notre  introduction chrétienne malgré  l'idéal social de mon père 
qui fermerait l'entrée à l'institution de la légion d'honneur  ..
Il n'était pas mort au champ d'honneur...avait constitué de la résistance au front de Royan
qui préparait le Débarquement...

L'école primaire fut souvent le théâtre décalé de la petite bourgeoisie Vichiste
Ce terrain privilégié des privilégiés rescapés ou dénonciateurs..
Surveillés, il ne fallait jamais proférer notre histoire.. malgré des épisodes difficiles à vivre 
qui m' ont encouragé  à bien travailler...à l'image de celle que je voulait être.

Mais le corps a ses raisons que la raison ignore , le mal physique commençait son oeuvre dès l'age de 12 ans se développait un trop plein de dures douleurs diverses pour finir cinquante années plus tard en multiple sclérosis . jamais jamais de plaintes ne  sortiraient de mon âme. 

Voilà aujourd'hui  raconter n'est pas toujours facile, mais depuis 8 mois je marche en boitillant
 grâce à un remède américain que je prendrai jusqu'à la fin de ma vie.
 Les voltes faces de l'existence protègent chaque jour à venir.j'y crois

mon mandat transgénérationnel

Il existe je le porte à mon tour
comme les écoliers de mon époque , la crainte m'envahit irraisonnée..
Sans baisser les yeux , le nez sur ma blouse , la terreur de faire du mal m'obsède ;
" coupable de craindre"demeure une hantise bien ancrée ...
je crois en la justice des hommes  même si des symptômes d'addiction à mon prédateur
en freinent le jugement 
le vocabulaire s'appauvrit , la pensée dérape sur la peur
 chaque jour je pense à lui et à ce qu'il m'est légitime de défendre ad vitam ..

Les craintes sociales de ma maman sont imprimées
Les convictions sociales de mon père le sont aussi...
La foi autour d'une existence correcte ,à la prise en charge de ses actes
L'intérêt de la découverte positive est induit par  l'attitude de ma grand mère .

Il m'arrive d'entendre les bottes des nazis entrer dans la maison rue  Littré
mon père se sauve, saute le grand mur de la cour 
grand père est emprisonné pour avouer le rôle de son fils
les captifs sont jetés dans des puits arrosés d'essence brulés

Quand je passe près du canal je regarde l'eau 
là ou les camarades de mon père ont été fusillés
comme les gueules cassées de l'autre guerre, son âme était cassée
 Rongé par des regrets une décision de replis l'a peut-être sauvé ?

Oui mais, Félix était revenu de la grande boucherie de 14,
les oreilles pleines des feux de l'artillerie, les yeux effrayés par le carnage
revenu aux usines d'armement il lança un garot sur les poutres de fer
 et monta sur sur une caisse à fusils pour oublier
le guet autour de ces rescapés l'a récupéré...
deux ans plus tard le même élan le repris le sauvetage fut le même...

les habitants de ma fourmillière..

Ils sont mille , se rencontrent , s'abandonnent , s'oublient , reviennent ,
 réflexes inventaires , évocateurs de l'existant dont  il n'est pas rare de  croiser 
de réanimer les noms les prénoms , les adresses , les particularités et notre affect .

 Notre passage sur terre ..s'étage telle une fourmilière étouffée par le temps ,
nos voyages sur la planète gravitent en millimètres ,
 en sauts de puce avec des entractes subis , voulus voir inévitables.

Le désir de ne pas être oublié donne le la à tous nos actes .
Tels les manchots on se regroupe pour faire face à tous les blizzards...
Ô combien de tourments mortifères nous agressent..

Être humain s'étoffe de sentiments , assaisonnés de piments ou de douceurs ,
la salaison est le grain qui donne le ton , la raison modère l'expression
le vent la vitesse sont des phases d'engouement.

Impossible de le dire ,

Les souvenirs se voilent
je revois Garrucha
mon coeur est encore làs bas
n'est jamais vu l'Afrique , Grenade est toute en briques
c'était déjà l'Orient ..
 A jamais tout s'est éloigné il faut tout  oublier
Ces trois décennies sont encore tout près
 je ressens le vent de la Méditerranée
les bains phéniciens le chemin de Puerto  Rey
Les larmes du Maure et celles de Tchatché restent à jamais gravées
Agua Amarga , ce ressac  que l'on n'oublie pas .. 
qui vivra Vera ...
...
 La course des nuages emporte le mirage ,
le soleil de Breda emporte mon histoire
pour éviter l'orage et le  naufrage
reconnaitre les plages du Nord qui ont entrainé  
la grande Armada vers d'autres flots, une autre vie.

Maman avait trois frêres...

Les Karamasofs eux aussi , mais avaient-il une soeur ?
Toujours est-il, la voilà seule à quelques mètres du choeur de St Etienne...
 Dans cette ville qui fût la capitale des Francs au milieu de la guerre de cent ans..
Vaillant coeur habitait près de chez toi.et lui non plus , ne sut échapper des jalousies

Ma mère avait un frêre

Ce grand "truc" ( dont tout le monde avait peur  )  
se disait résistant pour la seconde guerre , mais actif dans la milice de Vichy...
 Je l'appellerai " Mort " il me laisse des souvenirs d'effroi d'enfant..
 il battait son "Calinlin" son 2ème fils ..et les autres
il  hurlait constemment 
 sans raison sur son épouse Simonette 
petite et frêle  gentille Polonaise née sur la Volga dans une péniche en 26 ,
(cousine d'un homme politique connu au Parti...M.Thorez) ; 
Mort lui fit cinq enfants cet  homme sans égard  pour sa compagne joua la commédie du chagrin 
 quand elle mourrut épuisée. j'aimais beaucoup cette personne : ma tante).
 Heureusement , mes cinq cousins ont été corrects grâce aux valeurs de leur maman.  En revenant de l'école je le croisait parfois , il m'appelait la " Catherine..."
 ouvrier spécialisé à Nord Aviation , il prenait de sérieuses " bitures " en sortant de l'usine. Cet homme dont les enfants disent encore " on ne sait rien de notre père pendant la guerre " pour cause!!

Quand la misère s'offrait en spectacle ; un après midi Simonette m'emmena avec mes cousins visiter sa soeur....à pieds ... à dix  kilomètres..drôle de famille ou la table était toujours mise sans laver les couverts ni les changer à chaque repas...
 mais aujourd'hui Mort  est  disparu , décédé ...tant pis pour lui. je n'ai jamais vu ma mère pleurer pour son frêre
 qui se moquait d'elle encore  petite en l'attachant au tronc des platanes toute la journée pour ne être géné par cette petite " grognace " qui avait quatre ans à l'époque... 

 Vie et misère d'un milicien..3ème fils de Félix. hélas la France libérée...

GB , dossard n°) 2 le Gatsby du Rugby

GB étaient les initiales du numéro 2 de la fratrie de ma maman.
Un homme grand élégant , très sportif , il fut Arbitre de Rugby pour l'Equipe de France
dans les années cinquante .
celui là , je lui tendait les bras , il suivait attentivement l'évolution de mon éducation...
 nous ne le  rencontrions que peu souvent tant il était en déplacement.
 A peu près agé comme mon père, en 22 , il venait " d'une autre planète "
 Bel homme , son maintient était celui d'une vedette .."
 Gary" son surnom lui allait comme un gant , ses vestes en drap anglais m'étonnaient.
Tout autant sa diction et son  comportement suivait la panoplie...très posée.

Lui , aussi eut à vivre des désillusions... Gaby tenait le bar des officiers allemands et ..
.elle fut belle et échappa à la vindicte de la libération... de justesse...
Addicte aux apéritifs et à  l'alcool elle devint une grosse dame aux allures de Régine !

 Le peu que je sache sur lui , dans les années difficiles de la France  , il résidait dans le Bordelais..
 A l'heure de sa fin de vie , il mit sa préférence à la tranquillité pour s'éteindre en face du Palais Jacques Coeur auprès d'une amie.

Ma mère avait un frêre ainé.

Né au lendemains de 14/18 ,  en 17 il portait le nom  du 1er apôtre  et travailla la pierre et  le bâtiment toute sa vie .
 La force le caractérisait , court musclé il pratiquait la lutte dans des combats de haut niveau , il était l'adversaire d'un gd champion Charles Rigoulot . Pierre Barbarant était vaillant
Fils de Léontine ( celle dont la naissance est ancilaire à Meillant..)
et de Félix l'artilleur du front des Vosges , il portait en lui les origines variées de ses géniteurs ... ( Teuton, Slave , Italien Berrichon ) un mélange qui lui porta malheur , dans les sélections de prisonniers considéré comme un Russe il fut emprisonné par les nazis en Silésie dans une mine de sel ... à Wieworka durant 3 ans.
Libéré , son chemin de croix continua , uni avant la guerre à une belle " croupière " il la récupéra et elle s'enfuit en laissant un fils nouveau né , couché dans le tiroir de l'armoire..
 -tout le chagrin pour lui avec l'obligation d'élever un enfant d'étranger abandonné du prénom de Serge..           pour mon oncle: .L'Europe centrale n'était pas de son goût .

Devant ce monsieur que je saluais affectueusement , je n'osais rien dire , ses malheurs me semblaient
 si durs, c'était trop pour l'enfant que j'étais, je tenais la main de ma  maman lorsque nous le rencontrions sur les chantiers à Bourges.

Nouveaux Posts dès mai 2014...

La fin d'un temps , épreuves physiques et morales déconnectées ,
de nouvelles missions entrent en jeu...
.énumérer dans le désordre, trouver l' importance de chacun ...
mais  de nouveaux flux s'insinuent dans le scénario.

Procéder en vrac pour organiser la jungle des projets et évènements

Un mois de cure thermale anti Sep à Lamalou Hérault :
Prescriptions du suivi a emporter
Visite contrôle Dr Ortenzio , le 12/18h45 ,  choix des activités
Emporter le matelas léger Tempur et les oreillers.

Penser à  JP   développer  résistance positive
 dissiper toute idées de crainte. privilégier une attitude sereine.

Passage à Bourges à l'Hepad de maman
 emporter crochet et laines et son ouvrage .
lui apporter des petits gâteaux et des lectures

Se soucier des actes de vente de Littré.
Décliner les invitations ... Hélène Dany Claude ..
de l'éventuelle venue de Pauline et Joe à La Rochelle.

Demander JP / clichés sur mes photos d'identité passée..
 Trouver une pochette A4 pour l'intérieur de mon sac blanc .
 Penser large bandeau élastique noir pour la cure...

 Ne pas oublier ciseaux aiguilles fils
crayons gomme timbres jeux fléchés téléphone etc etc ...

Projet plus lointain  : (  vélo de kinésithérapie )
retrouver catalogue petit s bijoux ethniques

Réparer l'Améthyste pour dissiper les pensées négatives
 éviter les accros de fibres.. diaboliques..
 Déjouer les oublis ortholagoverdistes par l'influx Eolithe
( protection Elfique de l'intelligence!!! )

Une longue averse de pluies

Sur l'autoroute détrempée ,  les pneus roulent  et flouent la fin de journée
 Au ciel des nuées noires et  grises   déroulent roulent sous  l'horizon sans fond
L'arrivée dans le monde incertain de demain ,  noie et mélange des souvenirs passés .
Il y a quatre décennies à l'auberge du coq hardi  sous les murailles d'Anne de Bretagne
l'heure  était à la fête à la première victoire dérisoire

Là point d'histoire, le zénith sera en soirée, si nous le trouvons dans la ceinture illuminée...
Drôle de scénario incertain  le coeur des chanteurs d'Orange n'est pas là.
un cadeau  de quelques mois  s'efface aux effets de crises  
les spectateurs déboutés résignés oubliés repartent .

 Sur les boulevards extérieurs nous filons  
 Novotel et Félix nous accordent  réconfort , le petit beurre consolateur.
Lu ! la nuit est bonne consolatrice pour demain en première heure...
 Sous le parapluie jaune on calera notre malle dans le coffre et l'on repartira...

Ceux que je n'aime plus .

Les 6 jours , formidable  épreuve , tenir en piste ...ne pas entrer dans le jeu de l'adversaire...
Loyale et fraiche je me dépêche , j'ai la pêche c'est l'instant de la dépêche qui arrive
 Fi aux démarches procédurières rusées , il faut pédaler dégagée 

Hier réussite dans tous les exercices physiques , le kiné a dit :  bien  continuez !
 canne en main , les pas s'allongent ,  les semelles s'enroulent sans  recours aux  appuis obéissants
 suivre , avancer,  respirer , ouvrir ses poumons ,vivre  ,sourire ,  je maitrise ma voie
c'est moi , c'est moi , c'est ma loi, ma vie ...

Revoir des films , par une nouvelle vie c'est différent...
Vronski ne pourra entrainer de déraillement, Karenine revit 
 la fin du film ou du roman sera autre
 qu'au fond de mes souvenirs ,
 il arrivait que change le scénario .

 Bienôt Mamie aura cent ans , la vie lui a fait comprendre que rien n'est perdu . 
 j'entends l'aiguillage du dérailleur , le cliquet du ralentit ....je peux  induire le sprint 
 plus que  six jours , au delà de courage hors sujet ... 
encore quelques longueurs d'entrainement ... j'irai !

L'arc en ciel est au dessus de San Michel  .
la voie est ouverte , tout est en place .

" le Nouveau Monde"

Sous ce terme un peu désuet il est question de l'autre continent juste derrière l'océan Atlantique .

 Comme les marins de Christophe Colomb ,l'amour de ma fille ressemble à un point d'interrogation
 ou peut être à un indien d'une tribu inconnue 
 Votre peau est brune c'est peut être..le soleil  qui délimite l'horizon.??,
Pardon Mr Joe , je suis sure que votre langage et votre ramage se rapportent au langage de ma fille ..

telle une exploratrice j'interroge vos lacs  vos forêts qui nourrissent tout ce qui fleuve autour de vous ...il n'y a pas de surprise vous êtes un habitant de la planète, votre coeur n'est pas un cailloux et mimie est rafraichissante , une fontaine vivante.

Du pays ou je vis,  l'histoire de vos racines prend les bateaux du passé...elle vous racontera.. au XVIIe siècle notre pays n'a pas toujours été élégant , pour peupler le votre , l'embarquement était violent mais aussi plein d'espoirs. 

 Mie descend des Espagnols et des Francais c'est une longue histoire...
 sa vie est dans les livres et l'imprimerie, avec de longs crayons elle dessine le fil des jours et maitrise la gamme graphique.je vous sais aussi dans le sens des mots .

En ce temps la j'avais vingt ans

Anastasia  sur bleu de Prusse affichait son prénom rose au dessus de la vitrine,
A genoux ,Barbarella Crepaxait un amas chiffonné  de robes et tee shirts...
Rue du commerce bouillonnait d'idées de projets, le  mini quartier latin de province revivait
les boutiques s'allumaient unes à unes , tour à tour ... 
Le "Divan Japonais " instituait l'exemple

Comment m'appelaient -ils  ? Lady d'Arbanville ,
 lady du crayon et des pinceaux et des arts déco .
 Chaque jour mettait à jour  les collusions douteuses de la cour des miracles...sous influence anarchique d'un beau parleur, de Bakounine au Constructivisme l'  avants - garde musicales de Kraft Werk ...modulait le temps. 
Mille et uns débats autour du Bauhaus et du cinéma étaient offerts à la réflexion .
les goûts se déterminaient choisis  individuellement.
Les années 70 anglo -saxonnes donnaient le ton...
"Moderne" "Rouges baiser" paroles de mon bien aimé réussi à vendre 12000 / 33 ..
Lors de l'ouverture  de la FamilleNouvelleAConsommer une corbeille d'affaires à 10 francs soldait cette oeuvre...

L'HISTOIRE

Une vie entière , toute tournée toute étudiée autour du Passé et du Présent 
Pour comprendre l'un et l'autre , il est conseillé de jouer sur alternatives et conséquences ...
Ce jeu parfois trouble , se vêt de plaisirs et de tourments. 
Les variables de l'humanité se rencontrent sur la barre des Ecrins... " j'aime la montagne et les lignes brisées cardiogrammes..'
Se donner du mal , faire l'effort, se faire du tort demeurent sur cette partition  un risque sur la portée du temps perdu..
Plonger dans l'étendue du temps, se laisser aspirer n'est possible que par intérêt et implication.
 Chaque jour nos actes s'organisent autour du cadran de l'horloge du temps
.Dès cet instant un regard sociologique philosophique , argumentaire de toutes strates évènementielles.. toutes traces constitue et construit l'archéologie.de la vie et de son étude..


Evocation trop pompeuse .....de faits qui vont de soi.....