Des jours et des jours autour de tous les instants,
de toutes les secondes, de toutes les situations,
de tous les objets, de tous les sentiments.
Je suis Mary, j'existe et je tiens à mon nom.
mercredi 29 avril 2015
L'atelier de ma grand mère
Je me souviens , rue Littré , il y avait six ouvrières et " l'arpète apprentie ", j'avais sept ans .
Grand mère était maitre d'apprentissage , toutes étaient travailleuses respectueuses...
Chaque travail était mené comme un orchestre , celles qui découpaient , assemblaient ,bâtissaient , préparaient jusqu'à l'essayage .... à chaque fin de journée , l'arpète ramassait les fils , les épingles à tête , les patrons de découpe pour les rouler pour le lendemain, nettoyait la machine Singer électrique, refaisait les cannettes .
Toutes rangeaient, balayaient aéraient l'atelier.
A quatre heures de l'après- midi Annie Bégassat , venait me chercher à l'école , avec un gouter une tranche de baguette fraiche avec du chocolat , en revenant nous chantions jusqu'à la maison .
Pendant ce temps maman travaillait chez le " plisseur" à deux rues de là , pour préparer des lés de jupe et réaliser des boutons et des boucles de ceinture , recouverts de tissus assortis aux robes des clientes .
Maman couchait tous les travaux dans de longues boites en carton , ce , jusqu'à livraison du jour prochain suivant.
Les heures de la journée tournant , arrivaient mon grand père et mon père de leur journées sur les lignes des cars Citroën du département .
Ce que j'aimais beaucoup , c'était prendre commande ,aider au choix des boutons des clientes dont je devais écrire le nombre de pièces à réaliser , puis le nom et l'adresse et le jour à disposition .
Là cependant mes 10 ans me donnaient la maturité du rôle que m'avait confié Grand -mère. Chaque fois j'accompagnait les clientes jusqu'à la porte de la rue .
C'était rue Littré à Bourges , dans les années cinquante et plus .
mardi 28 avril 2015
"" L'Apocalypse "
J'ai revu Warsaw comme aurait dit celui qui se pensait le maitre du monde
le grand pont de bois qui menait à l'enfer des centaines d'étoiles enfermées ,
jaloux de Napoléon et d'Alexandre , il lui fallait tuer raser anéantir
Mais l'empereur des français n'était pas ce qu'il croyait ,
beaucoup de soldats des royaumes voisins désertaient rejoindre le général de la Révolution .
L'histoire mal comprise s'est chargée de salir ce héros jusqu'au congrès de Vienne .
Sainte Hélène rend nous l'histoire vraie !
Sleepy Hollow
Comment dire ?
associer image et bavardage , continuer le monologue chercher l'erreur les coupables
donner son ADN ?respirer regarder ailleurs....
Que dire ... une chose est sure ... le blanc de l'écran tient compagnie agité de lignes minuscules , majuscules toutes de polices variées ; menu de couleurs de fond et de fontes..
Tour à tour certaine d'être lue mais oubliée , parfois remisée , considérée comme vous voulez..
Une histoire à vous confier :/ par internet , je commande une ceinture de maintient pour handycapé, tout est parfait réglé , une date de livraison déterminée est fixée depuis deux semaines rien n'est livré , colissimo m'assure l'avoir déposée le 24 avril , alors réclamation , appels à la poste , rien ... désespérée je ne voie comment récupérer tout
vendredi 24 avril 2015
I'm Calling You ...Tu m'a laissé dans le desert
Une rue déserte de la gare à nulle part...
Il faisait le noir du désespoir..
un air glacé sec à l'intérieur de moi..
Je suis sans toi ,mais saches que chaque jour je vis simplement
un thé du miel , je revis mieux que tu ne le pense
je connais ton désert plus que tout
je suis sans toi je suis moi ,ce que tu vis n'a plus de prix...
Est ce que tu m'entends ?
I am calling you But we both know a change is comming
comming closer, hard release
Est-ce que c'est par hasard ce soir
que tu est dans le noir , il faut croire .. ?
mais la vie c'est la vie , il n'y a plus lui et Mary...
mercredi 22 avril 2015
Ne pas s'écouter , ne pas broder vivre aujourd'hui .
J'ai appelé la maman d'un exclu du radeau du la Méduse
lui ai dit : il est grand 45 ans ...seul il doit faire son chemin
protèges le tien , voyages , respires , donnes toi le droit d'être , sans rendre de compte à personne
comme il n'y a qu'un soleil profites en , rien que pour toi ! le jour peut être radieux.
Les pensées sont trop lourdes à porter , poses tes sacs , tournes toi vers autre chose.
mardi 21 avril 2015
L'Anneau de vie , les lunettes de vue
Celui qui noue la vie en Argent pour les premiers temps,
Celui qui cèle d'or , le bout du chemin à vivre encore.
Je n'ai plus les pièces d'argent de cinquante francs de ton grand oncle ,
Notre enfant les a reçu en cadeau .
Quelques paires de lunette à ta vue , dorment dans leur étui , les veux tu ?
samedi 18 avril 2015
Insupportable indélicatesse constante
Toute l'année moult déconvenues verbales à propos du maitre d'école...
Quelque soit l'age , quelque soit leur classe , ils sont tous indécents dans leur bétise;
jaloux, profondément médiocres, mesquins , menteurs , querelleurs ,
Aucun d'entre eux ne saurait conduire le pays , détruire semble le crédo général..ne reste qu'une misère animale..
dimanche 12 avril 2015
Adieu Christelle
Ce matin , un appel de ton mari , seules quelques heures te sont encore données...
.Toi qui m'aidait me soignait je ne peux que venir t'embrasser
avant que tu nous quittes , lui et ta Clara tant aimée. ce 12 avril 2015.
est triste brumeux , tu as été la seule a respecter les maux de chacun d'entre nous a sourire vaillamment, courageusement .
Amazing Grace
samedi 11 avril 2015
et maintenant , plus rien à faire
Un beau matin , il faut le faire
je partirai , tu as compris ce que je savais
la terre entière le savait aussi ...
tu m'a aimé, en détestant ce que j'étais,
maintenant , puisque que tu es parti , restes
comme tu es , pour que rien ne te désespère..
c'était ton cadeau pour ma vie entière.
et ton lourd fardeau au gout amer ,
je sais que tu m'attends vraiment
le mal est commis , qu'y faire ?
je ne t'aime plus je ne te vois plus ,
la rotation de la terre entière ne peut nous séparer..
c'est ainsi , je m'appelle Mary. je n'étais pas vilaine
plutôt jolie , vraiment pas rengaine
aujourd'hui je déboite du chemin
tu vas le tien , je cherche encore les mots
pour me détacher des maux ... jamais je ne renierais
le temps heureux ou nous marchions ensemble,
dimanche 5 avril 2015
Qui vivra Vera
J'avais un collier phosphorescent vert luisant de Garrucha
Paolina une "une munieca sorcière " " une Brujàh "dans un cornet de Mojacar.
La chaleur macérait et incrustait déjà le mal ,
Ma mama indalucià me dit de dormir dans sa chambre fraiche aux volets clos
je tombe dans les lumbes sclérotiques pour la première fois...
40 degrés à l'ombre sans un souffle
un verre de citronnade mélé de glaçons (une agua limon) redonne la vie
Le souffle du soir balaye la mer nous rentrons à la pension oubliée...
Sur la carretera vers Agua Amarga plus de temps mesurable , l'eau amère trace son chemin.
Aujourd'hui il me parle d'une autre côte,
l'albâtre picarde défend ses falaises blanches
avec ses gros galets ronds...
Elles sont chouettes les villes du bord de mer,
Les fleurs Opales du Calvados fines vagues de classe réservée..
Lignes de combats de liberté de la seconde guerre mondiale.
Nous devons y retourner pour respirer l'air marin .
Paques 2015 Gd fracas TV...
Une semaine excellente / une descente accidentèle coupable irréparable:
TELE CASSEE
Parce que je crois être autant capable que d'autres
j'ai voulu allumer la boite à images , tirer le meuble à grosses roulettes
le tapis grec en laine ocre rouge génait le passage alors butée inroulable..
.tout glisse en avant en arrière imblocable situation imparrable...
Invectivations simultanées au relèvement de l'ensemble...mille pensées
( assurance , rachat , choix impossible avant trois jours : c'est férié!...)
Demain nous prenons la route voir les "mamies"aux Fiorettis du Berry,
les sacs de nécessaire sont prêts, nous allons chez Daniel et Marie Hélène...
un mois avant Lamalou , tout va de travers
mais que faire ?
LES GRANDS ONCLES
Ils se sont croisés, un jour de fête au centre de la France .
Nés à la fin du 19ème siècle, tous les deux de deux familles dissemblables...
pourtant ils furent emmenés chacun dans les guerres coloniales inévitables ..
.
Tcha Tché l'Andalou de Puerto Rey et Anthyme le Berrichon de Genouilly.
*Tcha Tché enrôlé à la fin de la guerre hispano américaine , déserteur il réussit à plonger vers les iles Zaffarines ( Chaffarinas ) pour rejoindre l'archipel espagnol , l'Afrique du Nord, ses soeurs ainées réfugiées seules en Algérie .
campésino malheureux ( Maria est tombée dans la moissonneuse )puis vigneron Sidi Brahim Mascara , à ce fier ombre je loue beaucoup de sentiments respectueux .
*Anthyme le saisonnier du Berry ,tondeur de moutons enrôlé dans la guerre du Rif une guerre violente éreintante déchirante entre coloniaux Français ( Liautey ), Espagnols ( Primo de Rivera ..) et Marocains ( Abdel Krim )..
Anthyme racontait souvent de durs souvenirs de longues marches sous le soleil avec un "barda " ignoblement lourd...sans rancune , il avait baptisé son chien "Bourguiba"
Je garde un souvenir profond de ces vieux hommes courageux . Je les revoie assis , à se raconter succintement chacun dans leurs langue , larges et imposants grand pères si présents dans leurs silences évocateurs....
samedi 4 avril 2015
Même planète , même destin ..
J'ai regardé le google à son nom...les traits sont vieillis , le charme parti,
l'écoute absente ,
l'écoute absente ,
Inscription à :
Articles (Atom)