samedi 30 novembre 2013

Quitter le superflu CLAP / 2



Se désaper de ses couvertures, déblayer la ligne d'horizon franchir le Rubicon..
Quelque soit la vitesse , tout  est dans la tête.
Le décompte des instants  rythme chaque découverte inattendue.
 Glisser son regard au bout de ses pieds , incliner , pencher sa tête prendre le temps , qui ne peut que fuir incessamment devant soi..


J'entends le froissement des manches de mon coupe vent..
 mes poings plongeant dans mes poches sans rien trouver..
 rien qu'une pensée pour Arthur Rimbaud rencontré à l'école primaire
 alors que j'errais  sur une récitation mal enregistrée mal évoquée.. mal comprise .. j'avais onze ans ... 
j'ignorais alors la teneur du chemin que la vie m'offrait à parcourir..


Vite un aller retour , un détour vers l'affiche d'une représentation théâtrale auto -composée au lycée ...avec mes élèves:
" les mots dits " ainsi titrée..  pour les Maudits...

Sur scène , un livre géant illustré , ouvert aux regards perdus au delà des étoiles.. ceux de Vincent.. ceux de Kurt Cobain... ceux   ouverts interrogatifs avec un point  perspectif blanc incisif. 

Il faut tourner la page , changer de paysage, toucher l'autre rivage, littoral inconnu.

vendredi 29 novembre 2013

Le Dépouillement. ça use les souliers..Clap / 1


Le long chemin , la grande marche autour de la terre , autour de soi.
Au bout du compte vingt trois milles trois cent soixante kilomètres à ce jour...
Cela ne concerne que moi.. et tous ceux apparus innombrables sur la planète le même jour la même année !
Quelles idées avaient-ils  ? ces Jacquets?  cet explorateur ? cet écrivain ?,
Aujourd'hui encore , je m'interroge sur mes longues stations muettes  devant l'horloge astronomique dans la cathédrale St Etienne. à Bourges..immense signal bâti en flèche tournée vers l'Orient.

En longues cohortes , les âmes attentives des touristes étrangers suivaient ma longue évocation  historique du lieu , la lecture de tous les ornements  sculptés et  peints.. devinaient  les couleurs qui habillaient colonnes , chapelles, absides ,  jusqu'aux vitraux éclatants de  lumières..  ..
L'absence de références divines ou  religieuses de mon fait  semblait ne gêner personne...
 Les présentations  du casting biblique enchassé autour du sommet  du choeur menaient à l'errance des siècles jusqu'à  la " Cène" de Léonard...

  Les auditeurs se ressentaient tous petits  et moi toute minuscule ... l'espace les distances gigantesques l'univers démesuré des pensées de chacun menait le jeu  mentaliste ..
Spatiotemporels , intergalactiques, compostylistiques , tous les langages oeuvrent à se perdre.
Une immense salade de vocables valse dans nos sinapses...à chacun de nos pas ..

Quand je pouvais marcher , m'élever , grimper chaque végétaux chaque escarpement  chaque fleur , chaque randonneur rencontrés s'évertuait à se manifester. peu après seule à nouveau  je me laissais  caresser par le souffle du vent , à admirer l'horizon  au dessus de la ligne brisée des montagnes..

Dans le dédale de la vie, j'avais pris un ticket de train  pour Compostelle...pour conjurer  l'abandon de mon compagnon.. c'était la guerre de trente ans...je sautais le Styx  ses excavations profondes et cruelles ! 
 Ma vérité s'élançait sûre de mon sursaut de mes capacités tellement flouées.
Après une ére  fouillée d'avancées et de reculs j'ai laissé s'installer la maladie... 

 Un passage rééducateur réveille alors mes véritables déterminations ...par l'aide magique de Merlin.. je marche depuis quelques mois...Kiné Rooze est entré dans mon quotidien.. aujourd'hui j'ai voulu  évoquer tout un savoir  médiéval ...je me suis perdue dans la forêt de Sherwood   ou peut être la forêt Fouenant...trop c'est trop !! .... je n'insiste pas..
 Un courrier à " CLES " me ramène soudain  au concret : JC Ruffin  chemine sur un terrain de pélerin qui m'interpelle...
                                                                             A suivre..

mercredi 27 novembre 2013

Médiévale construction..

Des livres , des auteurs ,  des films , une vie appuyée sur la légende  des siècles ..
( XIIe , XIIIe , XIVe , XVe  )
.
Chrétien de Troyes , JC Rufin ,Tonlkien ,...
Charlemagne , Guillaume le Conquérent ,   Roland de Roncevaux , l'Empire d'Occident , l'Art Roman , ND la grande de Poitiers , la Caroline calligraphiée le pouvoir monastique ... les piliers de la terre ... la lecture et  l'écriture  selon Alcuin ...

L' art Gothique Lancéolé , Rayonnant , Flamboyant , la bataille d'Hasting , les Croisades , la Table ronde ,le seigneur des anneaux ,  Lancelot , Arthur , Guenièvre..., Robin de Locksley, Jacques Coeur , Marco Polo , Copernic , Carcassonne , St Jacques de Compostelle , la tapisserie de Bayeux , Jeanne d'Arc , l'écriture Gothique ( frankfurt ) les enluminures  , cathédrales , la ste chapelle , Bourges , Chartes , Paris , les gds duchés de Fance..
 la guerre de cent ans , Charles VII, Agnès Sorel , Louis IX " St Louis", Louis XI , Anne de Bretagne
Aliénor d' Aquitaine , Richard coeur de lion  Charles le Téméraire , ,
 Jean sans terre , le Prévost de Nottingam ,
 une classe très turbulente !    A Suivre ..

lundi 25 novembre 2013

Dictionnaire Mary Moerlooseen



Des  mots d'ici et d'ailleurs ...Daigner Déceler un Décalogue à partir de DO...
Dico , dicotimie..j'en ai plein le DO ! c'est de la déco!!!  je suis désarmée.
.Dur , Difficile, Dangereuse Danse  au fil des prénoms  ;
 D ,D et D...et puis  (Danemark c'est le dessin de Tom as..)
D c'est la Divine comédie de Dante , D induit le Désordre Dramatique des Dommages tel un Danube
en crue qui se Déverse , Débloque les Déboires de ma vie , Débâcle de souvenirs à Déblayer..
Décerveler  Définitivement et Décider d'éradiquer de Décolorer d'écorner tout..
Daniel c'est mon valeureux grand frère ,  Daniel c'est aussi le capitaine des maquis du Sancerrois qui  a inspiré son prénom Désormais
Cent quinze pages du Dictionnaire de mots Divins ou Désobligeants parfois Déstabilisants autour du D!
Diabolique idée Démesurée dans un Dilemme délirant de noms Disparus à éluder..

lundi 18 novembre 2013

Deux sillables interrompues



Réaction systématique d'intolérence  verbale ,la phrase demeure sans fin ,inachevée.. je répète.

Le rempart du mot " Toujours "  constitue l' impossible expression 

Stoppée sans attention.. ponctuée d'algarades interminables  peu recevables ,  expressions d'un mal être d'origine inconnue.

mercredi 13 novembre 2013

Ce que je ne sais pas.... EMERGENCY

L'Ame de ma vie réfléchit , part , vers une île ... à savoir...

  l'île c'est moi , 
 moi toute seule, loin de "l'égoïstomanie" en crue
je ne mettrais pas en jeu la destinée de ceux que j'apprécie et aime.
Contre toute attente , rien de bon ne se profile ,

 il ne faut pas donner un beau rôle au cynisme 
trop en mode depuis la nuit des temps.
Ecrire, sauve de toutes les prétentions, la possession de  la maitrise pourrait induire l'éloge de moi-même

L'image dessinée était je le croyais depuis un demi siècle à ma portée...( je l'enseignais...)
puis l'écriture est venue s'instiller dans ma vie, prendre les commandes...

 à cette idée des tourments humains , 
le constat de la misère  est le lot de ceux qui la créent.

Plus de crainte, il me faut avoir devant le clavier, la décence d'oser penser aux auteurs de tout cela, 

sans le savoir ils seront les victimes de leurs faits.
Violents , mesquins, destructeurs il n'y a plus rien à piller, ils le savent...

Prendre des claques ..pendant la plus grande solitude ...
avec le souci  de se protéger en restant muette  devant l'inénarrable 

et l'intervention  inouïe des mensonges qui travestissent
 les responsabilités..,

Le silence forcé sur cette infamie ne se partage pas !
 la violence de l'instant  maquille en complice le double jeu...
 chacun de nous est capable  de le savoir !!

revu le 11 nov2013

Fort intérieur

Ma part de responsabilités dans la débâcle de moi même
mes regards emplis des lâchetés qu'il m'a fallu évidemment accepter...
oui , pour ne pas vilipender l'autre, il m'apparait important de m'en éloigner
ne serait-ce que dans l'idée virtuelle
car je permet aux autres de me grignoter de m'entamer
alors que  moi même je m'entame !
je ne sais pas surnager , j'étouffe de crainte et avoue mon impuissance.
Notre passage terrestre doit-il passer par ces phases ?
oui garder le regard de l'autre , qu'on voudrait aimer par dessus tout
le respecter , faut-il en repousser l'idée ?
je me sens partagée pour avoir plus que respecté et aimé autrefois
et ne connaitre que l'horrible sentiment de l'exclusion de ma vie.

revu le 11nov2013.

les anneaux dans le vent...

vent froid ,vent du matin,
la brise est glaçante, les flots se retirent
cling cling métalliques les anneaux de métal sur le mat
occupent la baie de leur lancinant balancement
d'éphémères traces d'avion divisent le ciel

revu 11nov2013



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IT IS THE END

A la fin du mois je vais aller au port regarder partir l'amour de Corto
il me reconduira et celà sera,

jamais plus jamais de blog , périr en mer., s'engloutir.

jamais accepter de mourrir , de laisser faire le mal ainsi


revu le 11nov2013

station no futur


Pour quitter le Vaporetto, appuyez vous sur les rampes du pont flottant.
Attention, impossible d'imaginer une marche arrière ...
Alors, alors... parce qu il faut être, il faut l'être...

Créa ,créa , création , créature de dérision .
plaisir, inattention et mépris : 1ère leçon.

revu le 11nov2013
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La douleur du partir

Quand la lie fait barrage , démonte l'horizon,
,

s'autorise à ne rien donner pour mieux cingler , mépriser
la tempête déchaine, magnétise, domine, attire vers le fond.
Dans les vagues entrechoquées, l'esquif n'est pas le radeau médusé escompté ...

......Terre à l'horizon !!......

Une île un peu comme un bateau, une île comme un point dans l'eau

Incertaine un peu comme une aubaine
Sombre et bleutée comme une veine irisée si prète à s'effacer,
une île ,votre île ...Corto , entendez-vous?
ce n'est pas qu'une belle acquarelle
la sarabande de celui qui te capture pour ton attrait serait belle ,
très belle , si belle qu'on ne pourrait l'oublier
l'horizon noie tes repères et tes routes...
de Circée je ne suis l'esclave , beau marin !

revu le 11nov2013
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le nouveau monde

Fini ! l'angoisse et les camouflets de ma vie passée ...
Bonjour ma vie présente , je veux vivre !
je vis , ma maison est jolie et chaude ,
il y a des livres qui ne demandent qu'a s'ouvrir
et donner la valeur de leur sens!

revu 11nov 2013

d'autres sens

Chez les Scandinaves "clap " aurait un cousinage de vocable
avec l'un des sens triviaux que notre langue pourrait lui donner ...
ce serait (ta gueule!) ou (tu vas la boucler ) ...
rien d'élégant, en somme mais l'Occident révèle ainsi ses liens ancestraux !

sauvegarde

Réellement trouver une attitude correcte avec l'alimentation, manger mal favorise les kilos ,
je veux garder un regard juste sur moi même et garder une belle image pour celui qui me protège.

mardi 12 novembre 2013

La porte ne se fermera pas..

Sur la côte ouest de la France , chaque navire a des charges plus ou poins lourdes,
et dans le centre de mon exagonal pays , les forteresses aussi sont barricadées...
La connaissance des marées et des tempêtes est à ce propos une incontournable force
en regard des perspectives territoriales cloisonnées et limitées de l'"intérieur"....
Mon esquif est très mal barré, seule à rechercher la route , avec le tort de pleurer, Corto n'est pas content même si il me guide .
Le marin ne cède rien , n'est pas bavard , il induit la crainte de disparaitre...

A toujours vouloir en savoir davantage, l'exil ne se posera pas en fatale issue.
loin des cotes , l'eau est froide glaciale , même en sachant bien nager alors.. alors...
restent huit ou quinze ou plus de jours à ramer... tous les scénarioos s'opposent à la raison
le port est fermé , le Cardinal l'a commandé au XVIIe....
il me dit parle , dit doucement de parler et je parle , liquidée... non je relève le nez ...
je suis de ce monde... ce n'est peut être pas le même que le sien
nos cotes sont belles dans l'histoire de l'Occident
elles bordent le continent bien plus loin qu'on ne se les représente.


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qui joue à A..Fabbri ?


Consulté Kieslowski World , lu le courrier , seulement il y a l'éditeur , le prof et l' ado hors sujet qui portent la même identité..
répondu à la fin de "l'amateur ," on verra bien..

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lundi 11 novembre 2013

Mes enfants pardus


Jamais je ne vous oublierais, ma mémoire vous est à jamais encore ouverte,  
Cloisonnés à " l'orphelinat Bibliothèque ", il vous arrive d'être l'élu du jour...

Quand le grand Dirlecteur commente et ironise la tournure de vos utilisations ...
Par son verbe  négatif, on   ne peut que  mesurer hélas, les accès   acerbes contenus dans son message...

Votre conservatrice / lectrice aime le velouté de vos couvertures , dès les premières pages  les parfums mêlés du papier imprimé de textes et de photos...
 mais aussi les récits qui l'abreuvent , en la sûre compagnie des écrivains.

c' est un voyage universel sans passeport plein de significations
gros , lourd , gras  , fin , déchiré , coloriés , raturés surlignés , ancien, récent.
 chaque édition est un roman d'amour que l'on doit partager
 Tel des coffres de richesses vous êtes le trésor de la vie. 

Il est évoqué dans l'actualité, que des  petits demi-frêres apparaitraient sur le net ...
 votre séduction s'en retrouverait essartée escamotée , votre saveur affadie.
 Le poids de sens et d'émotions demeurera éternellement votre raison d'être.

Engagée par l'âpre combat de la  confrérie des chasseurs de livres.
il nous faut reconsidérer l'histoire de l'écriture  manuelle calligrafiée 
tourmentée  par une nouvelle musique graphique : l'imprimerie.

Votre mission demeure la sauvegarde d'une autre bibliothèqe 
appelée "mémoire intime"  dénomée savemment  ainsi... elle préside efficacement à l'agencement cosmique de vos souvenirs.

Les tiroirs se glissent, se ferment , s'ouvrent, claquent, 
grincent , se logent s'immissent entre des pages tournées 
délicatement en gants blancs... 

dimanche 10 novembre 2013

Ou es tu ?


Parler à ceux embarqués pour Mars ou la Lune,
à ceux qui jamais ne reviendront, ceux que jamais je ne reverrai.
Après Kourou ,illusoire espoir tombé dans un trou noir .
fait-il froid las bas ?, ton casque est-il hermétique ?
mon cosmos est toujours habité , un autre astronaute partage ma voie.
 Livrés à nous mêmes ,dans l'inconnu de l'univers , 
dans les méandres de la gravitation , nous voilà autour
du voyage terrestre ; nous nous sommes perdus...
à tout jamais.

samedi 9 novembre 2013

Rien ne change Tout est dans Tout



Pourtant , que la montagne est belle , comment peut s'imaginer que la vie est Telle ?
à la faveur d'une chanson sur les lèvres de Jean un sourire de tendresse illumine mes traits...
pourtant j'ai ouvert les guillemets sur la misère sur la peur de ces habitants perdus sur la Terre...
un petit village oublié dans le sud de l'Italie décrispe le masque de ces yeux effrayés...
mais le risque est là , la mort en sursit  crée par  la mafia...
pour avoir souvent  effleuré les drames de l'histoire ,
je pense que le fait de savoir est toujours l'ivraie de la vie...

Souvent les yeux clos , n'empêchent pas le flot des images...
" la cour des lions de Grenade"  les boites de coca des touristes jetées ça et la dans le jardin de l'Albaïcin  sont autant de saletés que je peux éviter...si , chaque lieu  du palais est une pièce rare...
 Les palais de Jaïpur offrent  un même éblouissement ,
 les mains agiles des imprimeurs indiens maintiennent le jeu...
longtemps j'enseignais les voies textiles des Indiennes et celles de la  Compagnie de Indes
 via la perfide Albion au travers des découvertes  de James Cook...

Au même siècle , la France s' ouvre au commerce des toiles imprimées  par les imprimeries Oberkampf à Jouy en Josas , ( de la Révolution au 1er Empire, )
 Les auberges seront alors nappées de carreaux rouges et blancs  diffusés par les  révolutionnaires avec le rouge garence .

 Les  Indiennes aux motif végétaux et  bigarrés  étaient appréciées par Me de Pompadour à la cour de Louis XV ; seront entrainées par la production industrielle naissante...

 Les cotons soyeux apportées par la compagnie de l'Orient et de Chine   par Mr de Bougainville et Mr de La Pérouse deviennent les textiles de la fin du XVIIIe.. s'enchaine alors l'évolution des décors de la toile de Jouy avec des images d'histoire.