Evidemment

Rien n'est plus comme avant , 
on ne rit plus encore comme des enfants,
encore plus fort on ressent des remors
ils nous suivent partout
y a des silences qui disent beaucoup
toutes ces questions  se ramènent à nous
ne peuvent se tenir debout  
déjà  dix ans d'amour mort
comme un dégout, une fatigue ,
j'entends  ces accords qu'on aimait tant. 
Parler aux murs comme un murmure
je sais ce que tu penses en réponse.
avant c'est maintenant encore.
évidemment je le déplore.

Encore une heure

J'entends tes pas  j'entends ta voix
ça ne s'efface pas ça restera c'est en moi
Jamais tu n'as dévalué mon travail ma vie et ce que je suis,
maintenant je connais cela , comment se permettent-il? 
tous les trafics les écarts de ceux ci sont inacceptables .
manques et défaites sont leur registre et je les jette par dessus bord.

Encore une fois (bis)

Toi tu ne souviens plus de tes petits soldats de plomb bien alignés sur ton petit bureau;
avant de partir pour pour ton futur pays inconnu de l'autre coté de la mer.
 Le grand flot vous y emmènerait  dans de grands BDC
vers l'immense Massilia refuge antique  des romains .
  sans aller plus loin sur l'évènement de la grande débacle de ta vie .

Encore une fois (bis)

Toi, tu ne te souviens plus de tes petits soldats de plomb
 bien alignés sur ton petit bureau , avant de partir
 pour un futur pays inconnu de l'autre coté de la mer.
 Le grand flot vous y emmènerait  dans de grands BDC
ou de grands bateaux vers l'immense Massilia refuge antique  des romains .
 Encore plus loin , l'évènement ,  la grande débacle de ta vie,
celui qui te construira à éternellement partir sans te retourner.

Encore une fois une dernière fois

Il y a toujours cet instant ou l'on dit adieu
à tout ce qu'il y avait d'important  tout ce qu'était notre vie
Mes pas se sont arrêtés à Philippe Lebon
devant  la belle porte verte...
je revois les vieux escaliers tous marrons
les papiers peints qu'il fallait éplucher,
les détritus à jeter dans la grande benne
le bel escalier enroulé  du platrier
 les jolies moquettes tressées de notre chambre
 l'escalier bleu de mer de Mimie et sa salle de bain..
 je revois le piano glisser sur roulettes  partit vers la rue verte
 et les bas coté de bois gris bleus du couloir
 La boule de chèvre feuille dans la cour
 le beau rosier rouge incarnat parfumé sacrifié
pour le  balcon de l'atelier bureau l'angle à dessin pour mimie
je revois la lumière d'été striée d'ombres sur sa chemise.
A chaque pensée surgit d'autres détails
 le canapé Cinna blanc puis orange ...
 et puis le jour de la découverte de la rue verte ..
Le choix rectiligne  de la cheminée cubiste
et de son insert ; le chauffage par films Osram ...
 le clach devant les cubes canapés verts lierre.
 la 1ère télé , sa remplaçante , les objets  choisis
 les beaux rideaux brodés , le meuble à musique
 à disques , la chaine les baffles..
 Les jolies assiettes à lys bleus de mémé .

Quand tout va bien , que tout est bien fini

 Aujourd'hui j'ai replanté des fleurs
 Le chat regarde ailleurs , le ciel est bleu ,
 sur nous il ne peut plus  s'effonder
 la mer s'est retirée déshabillée
 mon mentor s'endort début d'après midi .
Suis allée au cap vert mettre de la couleur sur les murs. 
ais reçu une  missive d'Adrien ; son impérial ancêtre
avait conçu un mur entre Bretagne et
sur fonds de " Manche "