lundi 2 décembre 2013

Neuf heures vingt deux minutes

 
Le réveil en bois gravé de Léon...
Jamais nous n'usions de son anagramme ,

a renverser les lettres de son prénom
semblait du domaine de l'impossible:...quoi ? Noël , non...
très grand, élégant il représentait l'assurance de la séreinité.
Lui qui conduisait un bus à impériale entre Madeleine et Bastille,

 et devait connaitre le chahut des grandes avenues de la capitale,
des aées 20 et 30 aux heures d'affluence. 

Lui qui se déplaçait lentement avec sa bicyclette, qui emmenait les cannes
à pêche pour  mon frêre et moi puissions  pêcher les reinettes pendant qu'il jardinait au marais de la "Grenouillère"...


Bref c'était hier , nous pourrions palabrer sur le destin de ce"chauffeur " de maître ...
fils de laboureur, trop jeune pour affronter l'ennemi en 14 18..

C'était mon grand père " copain "disaient les autres...
 je le revois sur la croisette, pensif attentif aux vagues il ne parlait que peu, les bras croisés un doigt  le long du menton
il ressemblait plutôt à un ministre ...enfin quelqu'un de bien et de courageux.
Mon père (son fils) lui ferait honneur dans des temps difficiles révolus
que la mémoire désorganisée d'aujourd'hui ne veut pas ...


Un oiseau , un parfum, la photo en silhouette de son arrère petite fille et son bébé dans une travée tragique de la Renaissance,celle de l'abbaye Tranchelion ( près de Crecy en Touraine, )


un moulage de plâtre, des boucles de métal doré d'Orient et d'Espagne,
le petit vase peint de l'Esterel donne le ton
si tu savais grand père

 (comme il ya par toi ,  chez  toi  l'homme de tact qui me plait!)
tu ne le répètes pas , surtout! chut...

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